Une créativité qui nous sensibilise

Dominic
Tremblay

Cofondateur, TUX Creative Co. et TUX Karma - Président, TUX Karma

"Une entreprise ne peut pas simplement servir à créer du profit; […] elle doit aussi redonner, contribuer à améliorer la société qui l’entoure. TUX Karma, c’est l’un des aboutissements de cette vision".

Qui de mieux pour parler de nos administrateur.trice.s que leurs pairs? Nous avons demandé à Sarah, Lead, Développement et à l’exploitation de TUX Karma, de nous présenter Dominic Tremblay, président du C.A de TUX Karma.

"Des entrepreneurs de talent, j’ai eu la chance d’en rencontrer un certain nombre. Des dirigeant.e.s de compagnies privées avec lesquel.le.s je partage une vision du monde qui est empreinte d’un désir profond de justice et de solidarité, un peu moins, mais ça m’est arrivé – heureusement! Par contre, travailler dans l’industrie de la communication pour un président de compagnie qui a un historique de bénévolat, d’activisme – Dom détesterait que j’emploie ce mot; son syndrome de l’imposteur le rattrape dès qu’on aborde ce sujet! – et qui essaie de transformer son modèle d’affaires au service du progrès social, parce qu’il pense sincèrement que c’est juste, parce qu’il croit dur comme fer que c’est la chose à faire, ça ne m’est arrivé qu’une seule fois – avec Dominic. D’ailleurs, Dom est très discret sur tout ça. C’est un peu par hasard, en travaillant avec lui au fil des années, que j’ai appris qu’il s’est beaucoup impliqué, dès la fin des années 80, dans la lutte contre le sida – à Toronto, en contribuant à (re)lancer la Marche contre le sida; à Montréal, en tant que bénévole dans différentes structures de soutien aux familles touchées par le sida (Action Sida, Aide Direct Sida), en participant à l’organisation du Fashion Cares, ou en soutenant la Fondation Farha.
C’est ce qui fait que j’ai confiance en lui quand il décide de lancer une structure comme TUX Karma : Dom n’a pas attendu qu’être engagé soit “à la mode” (coucou le “woke washing!”) pour mettre ses convictions en action. C’est ce qui le rend crédible quand il explique qu’à ses yeux, une entreprise ne peut pas simplement servir à créer du profit, mais doit redonner et contribuer à améliorer la société qui l’entoure. TUX Karma, c’est l’un des aboutissements de cette vision : une structure pérenne, protégée pour assurer un engagement et un impact continus.
Finalement, cette manière de faire ressemble bien à Dom : il est un entrepreneur, un homme d’action qui a besoin de sentir que quand il s’implique, les choses bougent. On ne peut que s’en réjouir, vu tout le beau monde qu’il entraîne avec lui!"

Sophie
Bélanger

Directrice principale du marketing de marque, Keurig - Secrétaire, TUX Karma

"L’éducation, les saines habitudes de vie, l’innovation et l’environnement sont des thèmes qui me tiennent particulièrement à cœur : ils sont les fondements de nos futures générations, de notre avenir à tou.te.s."

Qui de mieux pour parler de nos administrateur.trice.s que leurs pairs? Nous avons demandé à Dominic, président de TUX Karma, de nous présenter Sophie Bélanger, directrice principale du marketing de marque chez Keurig et secrétaire du conseil d’administration de TUX Karma.

"Sophie est une femme d’affaires incroyable, que je connais depuis des années et avec qui j’ai eu la chance de travailler à de nombreuses reprises dans ma carrière. J’ai énormément d’estime pour l’entrepreneure qu’elle est, mais aussi pour l’humain derrière.
Si la manière dont Sophie s’engage pour des causes qui lui tiennent à cœur semble tellement “naturelle”, c’est parce que ses motivations s’enracinent dans son parcours de vie.
Sophie s’est impliquée dans différentes initiatives du Grand Défi Pierre Lavoie, dans le Club des petits déjeuners des écoles de sa région, ou encore elle s’est mobilisée pour qu’un gymnase soit construit dans l’école de ses enfants (et ça a fonctionné!) La sensibilité de Sophie à ce sujet s’est imposée suite au cancer que son compagnon a développé – et vaincu – quelque temps seulement après le début de leur histoire. Bien que tout cela remonte à plus de vingt ans, cette période a fait pencher le cœur de Sophie vers certaines causes.
C’est un peu de la même manière qu’elle s’est engagée à défendre un meilleur accès à l’éducation et favoriser l’innovation en matière d’éducation. Comme Sophie le dit si joliment, devenir maman de “trois bouts d’humanité en pleine adolescence” l’a menée sur ce chemin. Sophie a notamment collaboré au lancement de Lab-École, un projet visant à réinventer l’école de demain, imaginé par Pierre Thibault, Ricardo Larrivée et Pierre Lavoie.
C’est avec la même fluidité que Sophie injecte ses convictions dans son métier, son rôle de directrice du marketing lui permettant d’influencer directement le développement de produits responsables et d’améliorer l’empreinte environnementale des marques sur lesquelles elle travaille.
Retracer le parcours de Sophie me rappelle à quel point sa présence à la table du C.A. de TUX Karma est une évidence. On partage le même désir de faire de l’organisme, et je la cite “un tremplin d’innovation sociale qui réunit des talents complémentaires”. Sophie parle aussi de TUX Karma comme d’“un accélérateur créatif pour les organismes partenaires ou simplement pour démarrer de nouvelles initiatives sociales”. Ça me parle beaucoup."

Danielle
Champagne

Stratège en gestion philanthropique culturelle, communication et marketing culturel

"Une œuvre d’art contribue à changer des comportements, et finalement la société. TUX Karma, par sa nature créative et artistique, a aussi ce potentiel."

Qui de mieux pour parler de nos administrateur.trice.s que leurs pairs? Nous avons donc demandé à Azamit, directrice de création, fondatrice du SOUK @ Sat et administratrice de TUX Karma, de nous en dire plus au sujet de son acolyte Danielle.

"Comme Danielle, je suis sensible à l’art – j’ai fait du design et de la mode mon métier. Forcément, je ne peux qu’avoir énormément d’estime pour une femme qui a passé les vingt dernières années au service du Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) et de sa Fondation. À titre de membre de la direction du MBAM, elle a contribué conjointement avec l’équipe en place à mettre en œuvre une politique très volontariste en termes de démocratisation de l’accès à l’art et de l’inclusion sous toutes ses formes dont notamment l’émergence de nouvelles figures qui étaient hier quasiment absentes des galeries d’art et restent encore sous-représentées.

Cette passion pour l’art est, chez Danielle, très intimement mêlée à la conviction qu’“une œuvre contribue à changer des comportements, et finalement, la société” comme elle le dit bien. Elle regorge d’ailleurs d’exemples à ce sujet. Je me souviens de l’un d’entre eux qui m’a particulièrement marqué.
Danielle m’a raconté qu’un jour, une classe d’enfants de 6 ou 7 ans arrive au musée. Parmi les élèves, il y a une petite Syrienne qui vit à Montréal depuis peu et semble à l’écart des autres élèves. À la fin de la visite, l’équipe du Musée demande aux enfants de parler de l’œuvre qui les a le plus marqué.e.s. La petite fille syrienne prend la parole en dernier pour partager ses impressions sur un avant-bras en bronze Betty Goodwin . La petite nous explique que cette sculpture lui rappelle sa vie d’avant -la guerre, son pays, sa ville, et plus précisément ce qu’elle voyait dans la rue en sortant de chez elle. En l’entendant, ses camarades se mettent à pleurer et vont spontanément lui faire un câlin. Quelques temps plus tard, l’enseignante téléphone aux équipes du Musée pour leur confier que depuis cette visite, la petite fille est devenue la protégée de l’école.
Quand Danielle m’a confié cette histoire, elle a conclu en disant : “imagine le pouvoir de cette œuvre sur ces enfants, mais aussi sur leurs parents. J’ose croire que ça a contribué à changer le regard que certain.e.s pouvaient avoir sur ceux et celles qu’on voit trop souvent d’un œil méprisant – ‘les réfugié.e.s’, ‘les immigrant.e.s’.”
J’en ai encore des frissons... Comme Danielle, je suis convaincue qu’une œuvre d’art, si petite soit-elle, peut avoir un grand impact sur beaucoup de monde.
Je crois d’ailleurs que c’est la raison pour laquelle Danielle a sauté à pieds joints dans l’aventure TUX Karma : elle nous dit souvent que, pour elle, “par sa nature créative et artistique”, Karma “a aussi ce potentiel” de changer les choses."

Azamit

Directrice de création et administratrice de TUX Karma

"Je suis sans cesse à la recherche de cette lueur qui passe dans le regard face à la poésie d’un objet, d’une matière ou d’une histoire qu’on rencontre pour la première fois."

Qui de mieux pour parler de nos administrateur.trice.s que leurs pairs? Nous avons donc demandé à Danielle Champagne, stratège en gestion philanthropique culturelle et en communication et marketing culturel, ainsi qu’administratrice de TUX Karma, de nous présenter Azamit.

"TUX Karma est née dans la tête de professionnels qui, au quotidien, utilisent différents langages – visuel, verbal, parfois même sonore ou olfactif – pour décupler le pouvoir d’une idée. Décider de mettre cette expertise au service de la justice sociale et environnementale implique de rassembler, au sein du conseil d’administration, des profils qui se soucient du bien commun (évidemment), mais qui ont aussi un certain regard, un œil créatif. TUX Karma a besoin de gens qui savent raconter des histoires et séduire le public; un atout particulièrement précieux lorsqu’il s’agit d’aborder des sujets complexes, voire anxiogènes ou clivants. C’est justement la grande force d’Azamit. Tout au long de sa carrière, elle a bâti une esthétique pointue, nourrie de son insatiable curiosité et de son art, afin de nous faire voyager par tous les sens, tous les mediums – à travers la mode par exemple, lorsqu’elle était rédactrice de mode chez Elle Québec et Elle Canada. Et, bien sûr, à travers le design, comme l’illustre le SOUK. Ce qui devait n’être au départ qu’un coup de main pour une amie s’est transformé en plateforme structurante du design montréalais. Alors que le monde du design était, jusque-là, très fermé et compartimenté, il s’est ouvert avec le SOUK, qui a créé des ponts entre les passionné.e.s de design et celleux qui gravitent dans l’industrie (designers, artisans, architectes…). Chaque année, c’est un moment où se créent des rencontres – entre les designers locaux et leur public, entre Montréal et le reste du monde. Une des grandes sources de joie d’Azamit consiste justement à contribuer à mettre en lumière ce en quoi elle croit – des artistes comme des idées qui étaient, jusque-là, resté.e.s confidentiel.le.s. Elle va même plus loin, expliquant qu’"observer la réaction qui traverse un visage lors d’une découverte esthétique, artistique, intellectuelle ou humaine… me bouleverse : je suis sans cesse à la recherche de cette lueur qui passe dans le regard, face à la poésie d’un objet, d’une matière ou d’une histoire qu’on rencontre pour la première fois".
Une fois que l’on a compris tout ça concernant Azamit, sa présence au sein du conseil d’administration de TUX Karma prend tout son sens. Ici, elle a l’opportunité de soutenir des talents locaux afin qu’ils développent et fassent rayonner des projets créatifs qui, en plus d’être beaux et captivants, sont justes. Tout ça à travers une industrie et des métiers qu’elle n’a pas encore exploré.e.s – du bonbon pour Aza!"

Ludwig
Ciupka

Cofondateur, TUX Creative Co. et TUX Karma - Administrateur, TUX Karma

"On a tou.te.s une responsabilité collective. Quand on est un tant soit peu chanceux.se, instruit.e… on a la responsabilité d’agir. TUX Karma, c’est notre façon à nous de le faire."

Qui de mieux pour parler de nos administrateur.trice.s que leurs pairs? Nous avons donc demandé à Sophie Bélanger, directrice principale de marque, Keurig, et secrétaire du C.A. de TUX Karma, de nous parler un peu de Ludwig.

"Je connais Ludo depuis des années. C’est un créatif dans l’âme, avec tout ce que ça peut impliquer : évidemment, il a une imagination, une vision et un enthousiasme débordants; mais aussi une sensibilité assez extraordinaire.
Partir un projet avec Ludo, c’est être 100 % certain.e.s de l’entendre éclater de rire au moins 10 fois par jour; mais, aussi, de voir ses yeux se remplir d’eau au contact de quelqu’un ou quelque chose qui l’émeut. Cette empathie est une belle qualité en général, et je la trouve particulièrement précieuse chez un entrepreneur. Elle crée un bel équilibre avec tout le côté rationnel, chiffré et finalement assez froid qu’on n’a pas le choix d’avoir quand on se trouve à la tête d’une compagnie.
Chez Ludo, cette empathie sert clairement de moteur : elle l’a poussé, lui, un homme issu d’un milieu plutôt privilégié, à choisir de mettre les équipes stratégiques et créatives de TUX au service de projets engagés – la fondation Farha, l’Accueil Bonneau ou Médecins du Monde Canada. C’est encore cette empathie qui, aujourd’hui, le pousse à lancer TUX Karma. Je vois TUX Karma comme sa solution pour Ludo répondre à un besoin viscéral de combiner cette envie de créer de l’impact positif avec son travail – ça fait 12 ans qu’il consacre l’essentiel de son temps à TUX, la compagnie que Dominic et lui ont montée, et que j’ai eu le plaisir de lancer avec eux à l’époque où nous n’étions qu’une poignée de personnes.

Si je devais résumer la devise de Ludo, ce serait quelque chose en lien avec la responsabilité collective. Il croit – et je suis d’accord avec lui – que quand on est un tant soit peu chanceux.se, instruit.e… on a la responsabilité d’agir. TUX Karma, c’est sa façon à lui de le faire. Et pour celles et ceux qui connaissent Dominic, son associé en affaires et mari dans la vie, on comprend qu’il n’y a pas de hasard si ces deux-là ont bâti tout ça ensemble.

J’espère qu’on arrivera, à terme, à concrétiser la vision que Ludo a pour TUX Karma : une structure à mi-chemin entre un département de R&D, un studio créatif et un organisme de bienfaisance. Vous imaginez : tout ce temps, cette énergie, et bien sûr ces moyens qui vont être investis dans des projets qui, en plus d’être innovants, vont avoir un impact positif sur le monde dans lequel on vit? Comment ne pas adhérer à cette vision! Pour l’entrepreneure, la citoyenne et la mère de famille que je suis, entendre Ludo m’expliquer qu’il souhaite faire de TUX Karma “une machine à idées, mêlant art et progrès”, c’est extrêmement inspirant."